La rivière

Cette rivière aux bras d'argent,
Dont les flots se plaisent à refléter la beauté du ciel,
Dont le vent s'amuse d'un souffle mesquin,
À en caresse doucement la silhouette.

Cette rivière qui suit son propre parcours,
Sur laquelle le destin n'a que peu d'emprise,
Par mis les monts et vallées qu'elle parcourt,
Qui peut se targuer de connaître l'endroit où elle finira.

La somme de quantités innombrables d'éléments,
De bien sombres nuages en sont le cœur,
Un trou apparemment sans fond souvent sa source,
De nombreux y boiront mais peu y trouveront réconfort.

Cette rivière, qu'on ne peut écarter simplement du revers de la main,
Cette rivière de larmes qui orne mon visage,
De toutes les choses qui sont, une seule saura l'assécher :
Un soleil grand et puissant nommé espérance.

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