Ivrogne désespéré
L'eau de vie ne me suffit plus,
Elle coule en moi comme un ruisseau,
Quand il a énormément plut,
Et que jamais nous croyons manquer d'eau.
Ses vertu n'ont plus d'emprise sur ma peine,
Elle est trop présente et trop souffrante.
Pour qu'enfin j'en soit libéré, ne serait-ce qu'à peine,
Des souvenir, de cette plaie béante.
Je souhaite tellement la fin de cette nuit,
Qui s'obscurcit chaque fois qu'elles me fuient,
Que le jour soit réellement nouveau,
Et que mes cauchemar prennent l'eau.
L'océan de solitude et d'amertume,
Que je touche, je vois et j'hume,
M'est insupportablement éternelle,
Pour moi simple mortel
Je ne peux songer à me voir errer,
Dans un monde éclairé,
Par le moindre reflet,
Que l'amour émet.
Elle n'est sûrement pas pour moi,
Cette amour que l'on dit si chaleureux.
Je doit sûrement traîner la croix,
D'un amour pourrit et lépreux.
Ce châtiment m'est insupportable,
J'aimerais bien en faire mon deuil.
Mais je devrais sûrement traîner se fardeau inconvenable,
Jusqu'à mon, si convoité, cercueil.
Que la mort enfin m'atteigne,
Pour être enfin soulagé de mes peines.
Pour ne plus avoir à fréquenter la souffrance du coeur,
Je pourrais supporter, les plus atroce souffrance physique de l'heure.